samedi 24 décembre 2016

22 décembre PALM

Ce blog n'aurait pas été un morceau de vie authentique, sans une bourde que seul moi je peux faire. Ce matin du 24 décembre je me lève (je me bouscule, je ne me réveille pas comme d'habitude), après un petit dej composé de gâches moelleuses au chocolat je prend ce que je pense être mon ultime binouze du calendrier. Je le fais avec une pointe de tristesse. La déception d'un gosse qui termine un jeu vidéo dont il a explosé tous les boss s'empare de moi. Je met l'ultime bibine au frais pour plus tard et là je... fais le compte. Hier j'ai écris le texte de la binouze du 21 décembre. Je viens d'en mettre une au frais et j'en ai déjà une qui est la, couchée dans le bac aux oeufs. 21+ 2 = 23 non ? Je ne me fais même pas de seconde réflexion et je retourne vers mon café matinal. Puis après manger, il y a dix minutes je cogite que j'ai encore une binouze de cachée dans ce calendrier...celle du 24. J'y retourne et je cherche dans toutes les cases mais.... je ne trouve rien. Je suis là.... assis par terre devant ma box à binouze complètement vide et je me demande si je n'ai pas bu une binouze sans m'en apercevoir. Au moment ou j'allais rire de cette réflexion Bim ! Je me souviens... hier en revenant du boulot, j'ai voulu rendre encore plus fraîche la bière du 22. Et je l'ai déposé dans le bac du congélateur. J'ai immédiatement sortit la PALM de mon congélo, et qui avait bien entendu explosé. Je viens de la prendre en photo.... dès qu'elle sera de nouveau liquide je l'avalerais....verdict dans quelques minutes.... 

vendredi 23 décembre 2016

21 décembre DARK SISTER

J'ai pris un de ces retard. J'ai deux binouzes au frigo et la je débute un texte pour parler d'une troisième. Parfois il est difficile d'affronter un calendrier de l'avent qui touche à sa fin. C'est peut être parce que je ne le bois pas comme je devrais. Je ne me reproche rien. En cette fin d'année, j'ai trop de raisons d'occulter toute cette merde vécue. Je ne veux pas m'en vouloir, je veux me kiffer. Je ne veux pas pleurnicher, je veux aller de l'avant merde ! Et les bien pensant qui font du tennis au lieu de découvrir des binouzes, ceux qui regardent d'un œil condescendant les buveurs, les amateurs de zinc, je les conchie. Surtout à une période ou mon bistro prééré doit fermer ses portes en raison d'une décision punitive municipale. Bref, j'en étais à parler des avis des pères la vertue. Pour certains, une bière par jour c'est trop. Je suis entouré de ce type de personnes en ce moment. J'ai eu la maladresse de révéler mon cadeau à certains et je ne pensais pas passer pour cet alcoolique de 40 balais. Pour moi un alcoolique, un vrai, c'est un des ces mecs qui boivent juste un verre et se retrouve à tituber. J'en ai connu. J'en ai connu de ces animaux qui venait en uniforme des wagons-lits des années 80 alors qu'on était en 1999, sur le départ d'un Paris Venise, et oser dire qu'il n'avait pas bu. J'en rigole encore mais véritablement, c'est triste. Et je n'en suis pas là merde. Moi j'ai le désir de découvrir de nouvelles saveurs c'est tout. Je ne bois pas encore pour voyager, comme Gabin et Belmondo dans un singe en hiver, mais si je devais voyager un jour, ce serait immanquablement sur un train de nuit, à la fin du 20ème siècle. Mais je le répète, je n'en suis pas là. Et donc, je conchie sur les pères la vertue qui oserait me reprocher cette tendance. Et je ne pense pas que je changerait d'avis, même quand je serais un vieillard tout rabougris. Avant hier j'ai bu la DARK SISTER. Elle était si bonne qu'elle aussi j'en garderait un souvenir original et délicieux. Ca va être dur de faire le tri dans tous ces bons souvenirs plus tard.

mercredi 21 décembre 2016

20 décembre LA ST FEUILLIENGRAND CRU

Je me demande s'il existe un degré de référence pour les binouzes ? Un idéal qui signifierait obligatoirement que la bibine est de qualité ? Ce que je veux dire : Pour les whisky j'ai une limite acceptable à ne pas dépasser pour les apprécier. Au delà de 50° je me brule la langue et même si c'est du Port Ellen, je ne l'apprécie pas à sa juste valeur. Peut être qu'un jour j'aurais le palais assez affuté pour vouloir boire ce qui dépasse les 45° dans le whisky. Mais pour les binouzes je ne parviens pas à me décider. Celle de hier soir, la St FEUILLIEN GRAND CRU était à 9,5° et contrairement à ce que je m'étais fait comme idée à propos des bières plus alcoolisées que 6,5°, ce calendrier de l'avent m'aura apprit que certaines bières sont délicieuses même à plus de 9°. Ce n'est pas une révélation formidable mais j'aime écrire sur cette découverte qui semble si évidente. Les blogs sont si souvent des écrits de déception, de morceaux de vies inutiles. Je préfère parler de découvertes insignifiantes mais heureuses, que de ressasser de vieilles douleurs. La St FEUILLIEN GRAND CRU était ma découverte sympa d'hier soir. Une bière bue en très peu de temps.

lundi 19 décembre 2016

19 décembre CORSENDONK

Il faut respecter la Belgique pour ses Binouzes ! Ce sont les binouzes les plus fréquentes dans ce calendrier mais ce n'est pas pour ça que je proclame mon admiration. Il faut reconnaître que... je suis sur le cul pour grand nombre d'entre elles. Les Belges doivent avoir un rapport à la binouze qui doit être similaire à celui des Bordelais pour le vin ou quelque chose comme ça.... non ?  Je n'ai pas dis tous les Belges ça va.... mais à la dégustation de la CORSENDONK (8°) je commence vraiment à préciser mon opinion sur les gens du plat pays. Je ne vais pas dessiner à grands trait un portrait trop élogieux des bouffeurs de frites non plus, juste parce que je deviens accros à la binouze dans mes délires du soir quand je rentre du boulot. Mais dans les bières à plus de 7°, ils sont les plus forts je pense. Celle de ce soir est définitivement originale et douce. sa mousse persistante, même avalée, est vraiment moelleuse et innovante. Une sensation innovante de plus dans ce calendrier parvient à me surprendre. Mais quand je pense qu'il ne reste que 5 jours avant la fin de cette entreprise..... je ne suis pas particulièrement heureux de voir Noël arriver....



18 décembre LA TRAPPE TRAPPIST

Si seulement il existait un appareil pour mesurer la qualité de la binouze. Une sorte de machine qui analyserait le breuvage en indiquant si c'est de la bonne qualité. aucune maladresse possible pour les producteurs ne serait admise. Hé hé (délire, doux rêve de bonnes bières...). Si j'avais eu cet appareil hier soir, sur que la machine aurait indiqué une note maximale pour LA TRAPPE TRAPPIST de 7° d'Hollande. Une magnifique couleur et un arôme aussi puissant qu'interminable. Bref, une réussite. Encore une marque découverte que je voudrais boire et reboire. Si l'interêt que j'éprouve pour ces binouzes continue je vais devoir m'abonner à un calendrier de l'avent à l'année.... en plus ça existe. Un abonnement à l'année existe sur saveurs-bières. Tous les mois tu reçois une caisse de 7 bières différentes à déguster. Bon ok ce n'est pas une tous les soirs mais ce n'est pas plus mal. Il y a un côté un peu bourgeois, un peu abusé dans l'emplette d'une caisse à tiser chaque mois et qui se veux rafinée. Mais j'aime bien ce penchant légèrement décadent et un tantinet snob dans ma recherche de plaisir en buvant devant un film ou avec des proches. Je sens que.... je vais me faire mon propre cadeau de Noël avec cette commande.... 
Bon, rien à dire de plus. La TRAPPE TRAPPIST est vraiment agréable. Comme ses petites sœurs de chaque jour.



dimanche 18 décembre 2016

17 décembre GOUDEN CAROLUS TRIPEL

GOUDEN CAROLUS TRIPEL de Belgique. Je vous laisserais suivre le lien et lire la critique de saveur bière, j'en ai marre de faire des copier coller. J'ai l'impression de plagier les auteurs de ce site;.. d'ailleurs c'est exactement ça. J'ai trop tendance à vouloir expliquer des choses que je maîtrise mal avec des mots, comme ce que je ressens en buvant de la bière. Je ne suis pas un critique de binouzes ! J'aime l'idée d'en parler en évoquant un souvenir personnel. Chose que j'ai fait jusqu'ici. Qu'est ce qui est essentiel à lire ces conneries aussi ? Je n'en sais foutre rien c'est vous que ça regarde. J'aime le côté barré de textes qui surgissent de nulle part sur la toile, et même si ce ne sont que de minces filets de voix perdues dans le tumulte du web, elles existent. Cette voix du Fab qui évoque des souvenirs liés aux binouzes existe. Bon, Cet aparté effectué, je reprends.
Comme je ne sais pas quoi raconter, je vais utiliser la bonne vieille technique d'atelier d'écriture qui consiste à prendre au hasard des mots dans le dictionnaire et inventer autour. C'est partit.
Déterminé
Guignolet 
Pyramide
Antérieur
Foulard
Déterminé à poursuivre ma découverte de cette pyramide de binouzes qui font irruption dans ma vie par le biais de ce calendrier de l'avent, j'ouvre trop rapidement cette GOUDEN CAROLUS et en verse malencontreusement un peu sur ma table avec une certaine déception. J'attrape le premier bout de tissu qui traine près de moi. C'est un foulard orange avec d'horribles motifs. Il boit à ma place les premières gouttes de la GOUDEN CAROLUS. D'où me vient ce foulard d'ailleurs ? D'une vie antérieure je pense. Je bois à mon tour une rasade de la bière à l'étiquette noire et sobre. Son goût est un succès dans ma bouche. Ce n'est pas de l'alcool de guignolet me dis-je. 
MDR J'adore ce jeu de broder autour de mots imposés. Je sens que je pourrais écrire tout un livre avec cet exercice. 

samedi 17 décembre 2016

16 décembre. L'ORANGE MÉCANIQUE

Attention je ne rigole plus, je rattrape le retard en binouzes que j'ai accumulé ces derniers jours. Après une envie d'apéro fulgurante, je me suis enfilé la Délirium ce matin, et cet après-midi j'ai bu en très peu de temps la délicieuse ORANGE MÉCANIQUE qui vient d'Alsace. Quel nom étrange pour une binouze quand on y pense. Les producteurs seraient-ils des fans du film ? Je me dis que j'aurais du la garder pour une séance devant le film tiens. Ca fait un bail que je n'ai pas vu ce chef d'œuvre de Stanley. L'histoire d'un jeune qui se passionne pour Ludwing Wang et l'ultra violence. Le film précurseur de cette fureur omniprésente qui caractérise notre société encore aujourd'hui. Enfin passons. Elle n'avait rien d'ultra violente ma chopine tout à l'heure, et elle m'a désaltérée en un rien de temps, je l'ai avalé ultra-rapidement. Je me suis amusé à la prendre en photo pour ce court article devant un drap noir qui ne montre pas mon bordel pour une fois. J'ai placé derrière un vieux Laser disc de 1998, histoire de.... ben je ne sais pas en fait, je me suis dit que de mettre les frères Blues serait visuellement sympa c'est tout. Est ce que c'est de bon goût d'exhiber ainsi des parcelles de ma vie ? De montrer non seulement que je bois (oulala l'alcoolo qui ne se repend même pas quelle horreur je vais gerber), mais en plus une fois sur deux on apprend qu'il regarde des films pour se divertir ? Non... ça va ensemble les binouzes et le cinéma non ? Je me demande même si ce ne serait pas une super idée de combiner les deux dans un blog dédié ? Peu importe. L'ORANGE MÉCANIQUE était une petite Française perdue au milieu de toute ces Belges et Américaines et Italiennes mais dont le goût légèrement mielleux et fruité m'a marqué. Et puis de toute façon avec un nom pareil.... elle ne pouvait être que bonne. 
Tout en rédigeant ce texte je bois déjà la suivante, mais je vous rappelle que nous sommes le 17 et que l'ORANGE MÉCANIQUE aurait due être ma copine d'hier. Dans un instant mesdames, messieurs, la binouze de ce 17 décembre en exclusivité... et il s'agit de la............

15 décembre DELIRIUM CHRISTMAS

C'est le grand retour de la DELIRIUM !! Mais cette fois c'est la CHRISTMAS. Retrouver cet éléphant rose, en train de faire de la luge, c'est comme retrouver un vieux pote. Ce qui me frappe d'emblée dans cette binouze du midi (oui je varie les horaires) c'est sa couleur. Les bières de Noël ambrées sont la norme je sais, mais je ne m'en lasse pas de cet orange cuivré et opaque. C'est pourquoi je me la déguste avec plaisir. Je m'en veux à mort de la boire en retard, il s'agit quand même de la binouze du 15, et nous sommes le 17 aujourd'hui. Son goût donne envie de faire de la guitare avec des potes et de s'en servir dans d'énormes chopes, entouré des gens qu'on aime. A l'heure ou je vous parle je suis chez moi, devant un film qui tourne (je lance le pari de deviner lequel en observant la photo, le gagnant aura un cadeau encore non-défini), en train de profiter du soleil de décembre qui illumine ma pièce. J'ai ouvert ma petite bibine avec mon nouveau décapsuleur que vous pouvez voir aussi sur la photo, côté pile (pour les amateurs de cul en plastique dont je fais partie). Elle est bien ma photo cette fois je trouve. Je n'ai vraiment pas fait exprès de capturer la bulle sur le goulot, mais je suis content de l'avoir fait. J'ai humé prudemment la DELIRIUM en faisant basculer le liquide de droite à gauche dans mon verre, puis j'ai bu. 10°.... je pensais au début que la forte tenue en alcool me déplairait, mais en fait non. Elle est vraiment agréable. Je pense que l'ivresse viendrait rapidement si je devais en boire une autre et puis une troisième. Et j'accueillerais cette sensation avec joie. C'est sans consolation que je la termine. 
Note au Don Fabrizio du futur qui se relit : Va au Bon Marché chercher la délirium et achète une caisse.... Voilà, ça c'est fait.

jeudi 15 décembre 2016

14 décembre PUNKS DO IT BETTER

Ho pinaise ce calendrier va de bonnes surprises en délicieuses binouzes ! Sincèrement, je dois avouer que ce soir je suis plus qu'agréablement surprit. Je suis enchanté. La PUNKs DO IT BETTER est tout simplement exquise. Et en plus, c'est une bière Italienne.... Juré je ne fais pas du favoritisme primaire, cette binouze de Bergame vaut à elle seule cette semaine de découverte. Même si hier soir j'ai adoré cette bière française au goût de réglisse, ce soir je découvre un arôme proche de la INNIS GUNN bue à Edimbourg. Un goût si particulier que j'en avale une lampée toutes les 20 secondes environ. J'ai un arrière goût amer en bouche mais si original qu'il en devient captivant. Aussi captivant que la fille aînée de Trump qui pose en bikini pour la campagne de son papounet vous voyez ? (Je m'égare désolé.... j'ai toujours eu un faible pour les blondes aux gros nichons...pouf pouf j'arrête). 
Bizarrement, l'étiquette représente le drapeau anglais mais je me dis qu'avec un nom comme la PUNK c'est normal (même pour une binouze ritale). Enfin.... je ne veux pas de tentative de culture dans ce blog. Juste un Fab qui s'envoie une bibine et qui aime ou n'aime pas. Ce soir le goût fruité et frais dans ma bouche me ravi et c'est marre. Non pas que je sois en panne d'inspiration mais que dire de plus ? Ha si..... vous apercevrez sur la photo un décapsuleur au manche sexy. Il s'agit de mon Secret Santa obtenu aujourd'hui et que m'a offert un collègue.... je n'ai pas peur d'avouer ici que c'est sans doute un objet dont je vais continuer à me servir régulièrement au cours de mon existence. Et si ceux qui lisent ces mots s'offusquent de cet aveu et veulent juger ma dépendance nocturne à déguster de nouvelles bières, j'ai envie de leur répondre : qu'est ce que ça peut vous foutre ?..... avec une certaine discrétion dans la finesse de mes propos of course....

mercredi 14 décembre 2016

13 décembre ARDWEN DE NOEL

Comment je m'en veux de ne pas l'avoir bu le jour même cette binouze ! Non seulement ça me décale tout le biz mais en plus j'aurais pu déguster une autre bière de Noël composée d'éléments vraiment géniaux. Pour le coup je pense que c'est la plus originale depuis la BUSH du 3 décembre cette ARDWEN de Noël. L'étiquette est verte et cerclée de rouge, avec ce qui semble être un sanglier chevauché par un personnage qui tient un drapeau. (???). Au dos, l'autre étiquette raconte que je vais boire une binouze de haute fermentation aux arômes d'orange et d'épices. J'ai aussi comme explications détaillées : Une bière artisanale des Ardennes, faite de malt d'orge, de houblon, d'épices et de réglisse. Je goûte... et il est vrai que le réglisse se sent vers la fin et reste en bouche, c'est génial. Par contre je ne sens pas l'orange mais il est vrai que la fraîcheur des sensations m'évoque des fruits frais. Sa couleur est l'ambre traditionnel. La mousse est foncée et ne tient pas longtemps, mais ce n'est pas non plus un soucis. Je la déguste en cette fin de soirée, tranquille dans mon canapé, mais elle aurait été parfaite en apéro je pense. Ou encore mieux, quand je rentre du boulot et que j'ai bien soif. D'ailleurs, vu que j'ai décalé le rythme de ce calendrier, au lieu d'en boire deux demain, je vais cesser de les boire en fin de soirée. Enfin, je vous raconte ma vie là, on s'en fout. 
Ca y est... j'ai ma curiosité qui me titille.... qu'est ce que je vais découvrir demain ?

lundi 12 décembre 2016

12 décembre SURFINE

J'adore Disneyland Paris. La possibilité de redevenir un gosse est si alléchante que je plonge à chaque fois. J'y suis allé aujourd'hui. Une journée avec mon cousin qui nous à fait rentrer avec 2 collègues. Backstage le matin et attractions l'aprem. Une journée Team spirit comme on dit, franchement sympa et qui marquera mes dernières semaines à l'escale d'une pierre blanche je pense. J'ai néanmoins fait une découverte sur moi-même.... une découverte pas cool. Une découverte carrément dégueulasse même. A cause de mon Hypertension.... je ne peux plus faire spaceMoutain. La looze totale. Et ce n'est pas ça le pire ! Je vous explique (oui car il y a une raison avec ce blog qui parle de binouze, mais je vous fait du suspense). Je suis là avec mes deux collègues féminines avec qui je partage cet après-midi (mon cousin était partit). Le parc était rempli de familles venant de tous horizons et de jeunes filles vêtues de jean's serrés et de coiffures hivernales. Mes deux collègues et moi venions de vivre ce qu'on appelle dans notre jargon professionnel une "situation perturbée", bloqué comme des cons dans une embarcation de l'attraction la plus débile qui à osé être à l'origine d'un film, le bateau des pirates, pendant 30 minutes, nous sortions mi-amusés, mi-blasés. L'objectif de se divertir toujours présent, les filles voulaient faire ce voyage intergalactique et moi.... sachant que je n'y avait pas droit, je pestais intérieurement. Oui, le matin un des "Cast members" m'avait confirmé que d'avoir de l'hyper-tension était une restriction avec laquelle on ne rigolait pas. Et moi même j'approuvais, dans la mesure ou je ne voulais pas risquer ma couenne dans une attraction, ne serait ce que pour éviter à mes proches la conversation méga-humilante post mortem : Il est mort comment ? Terrassé dans un manège ?...... putain la mort super conne. Enfin voilà...J'ai quitté mes collègues devant la dure réalité de ma santé qui me commandait de battre en retraite. Et de toute façon.... je m'étais dit que le temps que ces deux la reviennent de leur voyage dans la lune.....ben..... osons le dire mes amis : J'allais en profiter pour me boire une binouze en louzedé. Le manège n'étant qu'à deux pas d'une salle aussi grande que le Zénith mais faisant office de fast food, je pensais que les prochaines 40 minutes de temps d'attente généralisées allaient m'offrir un peu de repos. Que nenni ! Sans jouer à proprement parler les "pinces", je suis obligé d'évoquer ici mon effroi à la vue du prix de la bière en vulgaire gobelet, lorsque j'ai posé les yeux sur le menu.... 4,90€ les 25 cl, 6,39€e les 50. Pour de la Stella toute bête bordel. Non mais à ce prix là si ce n'est pas une serveuse topless qui me sert c'est de l'arnaque. Enfin, en bon consommateur assoiffé comme au début du sketch d'Elisabeth Buffet sur les buveurs d'eau que je suis, je décide de rester dans la file d'attente pour faire l'emplette du breuvage tant attendu. Et là.... après 10 bonnes minutes au milieu des familles et de leur horde de chiards qui pleuraient, criaient, geignaient.....lorsque la serveuse au physique banal et à la poitrine flasque porta son regard sur moi pour me demander ce que je voulais..... elle m'annonça avec une simplicité désarmante, quelque chose d'horrible.... je la cite.... "Désolé nous ne servons la bière que si vous achetez à manger également"...... et là.. au milieu des joies enfantines et d'une liesse générale pour Mickey je me suis entendu dire : "Bon... ben... servez moi un chocolat chaud dans ce cas...."
Oui car je dois le préciser... même si je n'aurais pas été contre le burger de 16h30, la facture aurait grimpé à plus de 15€ et là..... je ne voulais pas continuer dans cette voie. Je ne voulais pas payer plus de 100 balles anciens francs une pauvre binouze et un bout de Bidoche dans deux tranches de pain. Je me suis donc payé mon chocolat chaud à 2,99€ et j'ai tourné les talons vers l'immense salle de réception pour consommateur friqué avec son plateau de prolo. Je me voyais déjà déprimer devant la boisson chaude mais néanmoins agréable, le temps que mes collègues reviennent, mais elles apparièrent devant moi au moment oui j'allais occuper une table vide. Je me suis immédiatement dit que c'était mieux comme ça. Si j'avais eu ma binouze, je n'aurais pas eu le temps de la boire en si peu de temps... La file d'attente à Space Mountain était moins importante que ce que j'avais prévu. 10 minutes à peine. Bref, la seule binouze de bue dans cette journée donc, fut celle de mon calendrier. Ce sort la SURFINE. 6,5°. une étiquette assez cool en rond d'une simplicité efficace. Désolé mais..... le temps d'écrire cette histoire de binouze manqué et je l'ai bu cette SURFINE. Vraiment, je l'ai bu trop rapidement pour l'épprécier mais elle était vraiment agréable. Un goût super frais et particulier. Je ne trouv pas grand chose sur cette marque. La seule phrase de saveur bière dit que c'est : Une saison surprenante brassée à partir de 3 malts, 3 houblons et 3 levures différentes. Ok... Merci pour votre avis. Mais il rejoins le mien dans sa brièveté pour le coup. 
Je prend congé sur cette remarque optimiste. Vivement demain pour une autre dégustation et qui sait ?.... une autre histoire de merde sur ma relation avec ce sujet....

dimanche 11 décembre 2016

11 décembre MOINETTE BLONDE

En servant ma binouze ce soir, je me suis vaguement demandé si c'était péché de se la servir dans un verre à Whisky. Peut être que oui en fait. mais je m'en fous. Pour mes breuvages nocturnes j'ai déjà pris un verre à vin, à Martini alors un verre à whisky.... Et puis quand on rend hommage à Scorsese dans une photo avec une bibine, peu importe la coupe non ? Bon, ce soir dans mon canapé à regarder de vieux épisodes de CODE QUANTUM je me suis servis ma 11ème bière que j'avais au frais depuis ce matin : la MOINETTE. Une petite blonde de la brasserie Dupont de Tourpes en Belgique, de 8,5°. Je me la sers par petite rasade, et le verre à whisky est parfait pour ça. Je la savoure tranquillement en pianotant sur le clavier de ma tablette. Difficile de nier ma nostalgie des autres bières ce soir. Le goût de la MOINETTE est agréable mais trop éphémère en bouche. Je regrette de ne pas avoir une bière de Noël comme hier, bien sombre et ambrée, à la saveur particulière. Bon attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, je vais la boire avec plaisir cette binouze. Sa couleur, sa fine mousse et sa fraîcheur sont suffisamment douces pour que je l'apprécie. On a pas à faire à une vulgaire binouze de bas étage attention, elle a une saveur bien à elle. Y sont fort ces Belges. D'ailleurs, qu'en dit le site de pro ? 
Créée en 1955, cette bière est le fleuron de sa brasserie sur le marché belge. A l’origine, cette bière était vendue sous l’appellation « Abbaye de la Moinette » pour devenir simplement « Moinette » après 1980. Bière d’un blond cuivré, aux arômes de houblons fins, la Moinette blonde est très désaltérante grâce à son équilibre entre moelleux, amertume et fruité. La rigoureuse sélection de levures lui donne des arômes et un goût bien typé. De la vraie refermentation en bouteille, qui peut se prolonger très longtemps dans votre cave, résulte une bière aux goûts complexes et harmonieux. 
Bon, sans doute pas une pièce maîtresse de ce calendrier malgré la critique de saveur bière qui la célèbre comme une bière au goût complexe (mon œil), mais une bonne compagne qui achève la soif. Je m'en ressert une lampée...  

samedi 10 décembre 2016

10 décembre PERE NOEL


Pour moi la bière de Noël doit être ambrée, voir marron (bon ok je réalise en écrivant ça qu'elles le sont toutes.... c'est même cette couleur qui fait que ce sont des bières de Noël... je me tais...). Obscure et sombre, sombre comme le drapeau ou flotte l'étendard de mon drapeau de ma passion pour la binouze. Cette fois je ne la bois pas avachis dans mon canapé avec mon Ipad. Je la déguste en cette fin d'après-midi en train de pianoter sur l'ordi. Un texte de blog du samedi écrit bien au chaud depuis mon bureau dans ma chambre. Il faut préciser que la météo aujourd'hui fut cette brume opaque qui a dominée le paysage, toute la journée. J'ai en fond ma playlist « Soundtrack » qui joue. La musique du Clan des Siciliens sur ma barre de son résonne. Ha.... La superbe mélodie au piano de l'armée des ombres commence à présent. Bon ou j'en étais ? La PERE NOEL est dans mon verre. Orange comme j'aime. L'étiquette est mignonne. Sur un fond vert (la couleur officielle du père Noël j'ai envie de préciser), un père Noël embrasse une chope de bière comme si il avait envie de se la faire. De la boire je veux dire pardon. Une 33 Cl de 7°, à l'épaisse mousse bien compacte et au goût prononcé comme j'aime. L'arôme n'est pas subtil et même courant pour une bibine de fin d'année, mais la longueur en bouche surpasse celle d'hier je trouve. J'aime beaucoup. Je suis sur que quand je vais lire la critique de saveur bière, je vais découvrir des trucs. Bon j'y vais et voici mon copier / coller : Brassée par la Brasserie belge De Ranke, La PERE NOEL n'est pas comme les autres bières d'hiver. Là où la plupart des bières de Noël sont douces et très riches, celle ci joue sur un autre tableau en misant sur ses houblons.   Non filtrée, non pasteurisée et à fermentation haute, elle est brassée avec des malts pâles, des malts caramélisés, de houblons très aromatiques et des épices. Son goût complexe est enrichi par l’addition de réglisse.  Cette bière de Noël à la couleur ambrée, dévoile des arômes aigre-doux qui évoluent avec le temps. On découvre en premier des notes fruitées puis le nez s'oriente vers des notes plus amères. Qu'est ce que je disais ? Je n'ai pas le talent d'un critique de saveur-bière que voulez-vous ?

vendredi 9 décembre 2016

9 décembre TANK 7 FARMHOUSE ALE

La binouze du soir je l'adore. Surtout quand elle est nouvelle. Et quand il s'agit de boire devant un documentaire sur Lino Ventura, c'est....... se mettre bien comme on dit. Et d'un coup, entre des histoires de tournages sur  "Touchez pas au Grisbi" et "Le Gorille", je décapsule la TANK 7 FARMHOUSE ALE des USA. Bon déjà, avec le succès du gorille et dix ans après son premier film Lino est devenu la référence du gangster français. Moi je me sirote ma binouze. Je me la suis servie dans un verre à pied, j'aime bien observer la couleur dans ce genre de verre. Je la trouve très pale, presque blanche et la mousse est très fine. Au goût on devine immédiatement que c'est du 7, 8° (8,5° en l'occurrence). Je la trouve atypique cette binouze. Un peu comme Melville pour Ventura, pour Lino le réalisateur au Stenson était Atypique. Le vieux réalisateur affirmait de l'acteur Italo-français : qu'il ne connaissait pas ses limites. Bref, moi en tous cas je connais les miennes de limites en buvant cette bière. Je serais incapable de détecter la différence avec celle de ce soir et celle d'hier. Elle est un peu plus longue en bouche que celle de la veille je trouve. Mais je soupçonne une particularité dans cette bibine, l'étiquette recèle des détails intriguant. En bas à gauche c'est stipulé : 12 Fluids Ounces. Et tout en haut : Stokestack House. C'est quoi ça ? Une adresse ? Bon je craque, je trinque à la santé de Lino et Gabin qui trinquent dans mon docu et je fais une recherche sur saveur-bière. J'apprend que :

Cette bière américaine est brassée par Boulevard Brewery. Les ingrédients soigneusement sélectionnés de la Farmhouse Ale Tank 7 offrent une bière d'un joli blond doré.  L'assemblage de ses trois houblons procure des notes intensément fruitées et acidulées qui s'esquisse sous un voile de levure épicée. Sucrée en bouche et légèrement épicée, le palais laisse apparaître des touches d'agrumes, de pamplemousse, de citron et de poivre. Une belle longueur en bouche et un final épicé.  Equilibrée et rafraichissante, la Tank 7 peut se déguster avec un poulet rôti aux herbes.

Yes ! J'avais bien détecté la couleur et la longueur en bouche. J'aurais du mettre un nom sur cet arôme de pamplemousse en effet. Depuis que je l'ai lu je le sens dans ma bouche. Comme quoi, il faut que Je affûté mon palais pour la binouze. Par contre je ne la boirais pas avec un poulet aux herbes.... Je continue de déguster en écoutant la fille de Lino qui affirme qu'il y a un parallèle entre les personnages de son père dans les films et ce qu'il était dans la vie. Et j'aime cette idée. Je me demande si Lino aimait boire de la binouze tiens. Je pense que oui. J'en suis même sur. Je trinque à la santé de Lino ce soir. Je trinque avec lui.

jeudi 8 décembre 2016

8 décembre TRIPICK

La Belgique. je n'en ai pas de souvenirs impérissables. Juste un voyage d'une courte journée à Bruxelles en 2006 avec une orgie de frites et de binouzes dont je ne me remémore même pas les noms. Une ville sans surprise, visuellement banale. Une escapade avec un pote que je n'ai pas vu depuis un bail d'ailleurs. Bref. Ce soir c'est de nouveau Belge que je bois. La TRIPICK qui se boit facilement et avec délectation. Une couleur pale et brumeuse domine ma chope. L'odeur est celle d'agrumes frais. En bouche la fraîcheur est si intense que je suis incapable d'en détecter un goût particulier. Pas désagréable et assez originale pour qu'on puisse faire la différence avec une Heineken mais son goût est trop éphémère en bouche pour la rendre vraiment inoubliable. Et pourtant je me dis que la boire si facilement, dois faire d'elle une binouze connue et réputée. Elle brille par sa simplicité en somme. je vais sur internet pour en savoir plus et.... je ne trouve rien. Même Saveur-bières n'a pas de critique.... Alors que dit l'étiquette ? Bon déjà le logo est digne de la pomme de Steve. Un T en grand mais écrit en minuscule dans sa typographie, avec un œil tout simplement. Comme si le T était en vie. Un T blanc sur fond noir. La légende indique que le breuvage fait 8° et que le nom de la bière signifie qu'elle est bière Triple. Pour savoir ce que ça signifie il faut la tourner et l'étiquette au dos précise : 3 Houblons sélectionnés pour une bière de tradition et de savoir faire. La TRIPICK est brassée au cœur des Ardennes Belges avec une eau légendaire pour sa pureté... Bon déjà j'ai envie d'avouer ici... C'est quoi le Houblon ? Merde. Ça fait plusieurs bières que je bois dans ce calendrier qui parle de plusieurs Houblons composant la binouze..... Et moi je suis incapable de décrire ce que c'est. Je vais me renseigner avant d'écrire un nouveau texte dans ce blog bordel. Enfin. De nouveau ce soir je découvre une bière sympa. Et c'est le principal.
Ha oui j'oubliais... Depuis ce soir, je suis propriétaire. Je me la raconte. Je suis heureux. Je me kiffe. 

mercredi 7 décembre 2016

7 décembre SINGLE WIDE IPA INDIA PALE


En 2007 lorsque je suis allé à New York pour la seconde fois, j'ai eu l'immense privilège de rencontrer.... La Booklyn Lagger. Aujourd'hui on la trouve sur Paris facilement mais il y a un peu moins de 10 piges, ce n'était pas le cas. Ce soir quand j'ai lu INDIA PALE sur l'étiquette de ma binouze de fin d'année j'ai cru que j'allais boire à la santé de Ghandi..... que la 7ème bière venait d'Inde quoi. Mais non.... La SINGLE WIDE vient des States. My mistake comme on dit. Bon disons le franchement : elle elle vaut le détour. Pas de mystères ou d'arômes vraiment nouveaux mais je la déguste avec plaisir. Je détaille un peu plus l'étiquette et je remarque écris en petit "Kansas City" avec le dessin d'une caravane sous le nom. On est loin de l'Inde c'est sur. Bon ok... il n'y a pas que la Brooklyn Lagger en fait. Je l'observe comme je fais avec un whisky. Sa couleur n'est pas commune me dis-je. Il s'agit d'un  espèce d'orange. Je la bois dans un verre à vin en appréciant le goût amer en final. Pas vraiment forte, un petit 5,7°, juste ce qu'il faut. En pinte elle doit faire mal je pense, mais en bouteille, à siroter tranquillement dans mon canapé, elle passe toute seule. Ça donne envie de voyager ce calendrier de l'avent. Je réalise comme je le disais pour la bière Holandaise d'hier, que je ne buvais pas local auparavant. Ou alors sans y penser assez pour me souvenir des binouzes. Ça va changer maintenant. Internet me procure des éclaircissements bien sur. je découvre que : 
Brassée avec six houblons différents, la Single-Wide I. P. A. est une bière de chez Boulevard Brewing Company de Kansas City au Missouri, USA. Versée dans un verre, elle nous révèle une robe dorée à orange surmontée d'une fine mousse crémeuse couleur blanc cassé dégageant des arômes de malt, de caramel, de houblon, d'agrumes et d'orange. En bouche, on y retrouve des saveurs douces et amères de caramel, de levure, d'agrumes, de fleurs, d'épices et de pin. Son corps est huileux et sa carbonatation légère pour un final amer et sec. Elle sera idéale en accompagnement d'un plat épicé.   

Mais vous vous demandez en lisant ces mots.... Pourquoi Mafalda en fond sur la photo ? Ben je ne sais pas en fait... Une touche qui se veut vaguement originale sans signification. Un repère visuel de ma vie ce soir-là ? Oui ça doit être ça. Allez demain on boit Belge je suis sur. 

mardi 6 décembre 2016

6 décembre LA TRAPPE QUADRUPEL


Les souvenirs que je possède de la Hollande ne sont pas net. Dans tous les sens du termes. Pas net car malgré la proximité dans le temps de ces voyages, je n'ai pas spécialement ménagé mes neurones durant ces séjours. Je me souviens néanmoins de bribes, de flashs. gentilles autochtones en boite de nuit et coutumes Amsterdamoises étranges mais plaisantes. Je goûtais des Goudas vieillit aux couleurs chaudes et consommais des cigarettes locales procurant de merveilleuses sensations. Curieusement, je ne me souviens pas d'une seule bière locale bue sur le sol Hollandais. Quel désastre quand j'y pense. mais à l'époque, je ne me souciais pas de boire local. Aujourd'hui je peux enfin connaître le goût subtil d'une bière d'Hollande. LA TRAPPE QUADRUPEL. Je me la sers dans un verre à Martini. Non pas car j'ai envie d'alterner les réceptacles mais parce que je n'ai pas d'autre verre propre quand j'ouvre la bouteille. 10° de Bibine ambrée au goût exceptionnel. Le traditionnel site Saveur-bière me raconte que : 
Brassée par l'abbaye Notre-Dame de Koningshoeven, la première Abbaye Trappiste des Pays-Bas, elle est vieillie en fût. Elle possède une magnifique robe ambre aux reflets rougeâtres sur laquelle trône une tête durable beige. Le nez nous offre un bouquet aromatique complexe avec des parfums de fruits divers, des notes caramélisées et épicées ainsi qu'une une pointe de vanille. La bouche dévoile toute la chaleur et l'intensité de cette grande bière. On discerne des saveurs de malt, de fruits mûrs que l'on imaginait au nez, de levure épicée, de caramel et un réchauffement alcoolisé. 
Je pense que c'est un signe de qualité chez elle : une fois finie je suis un peu déçu de l'avoir bu si vite. Vraiment..... je m'en veux de ne pas être plus inspiré pour ce texte. Une des meilleures saveurs de ce calendrier jusqu'ici... et je ne trouve pas les mots. Super binouze. A boire et reboire. Vive la Hollande.

lundi 5 décembre 2016

5 décembre GULDENBERG


En rentrant chez moi ce soir, je suis sorti du métro comme dans un livre de James Ellroy. Mon écharpe protégeait mon nez des effluves nauséabondes des passagers. Une flaque de vomi était picorée par un pigeon à l'entrée de l'avenue Barbusse et je renonçais à me taper une autre file d'attente au supermarché pour me dépêcher de rentrer. HOME. WHERE IT SAFE; comme disent les conseils des bus Londoniens. Les vrais problèmes sont en Syrie pas vrai ? C'est ce que je me dis depuis quelques jours. Cadrage de ma vie. Pas de clichés. Sauf dans la politique Française actuelle peut être. Pas de réformes pour Don Fabrizio. Rien que cette existence froide comme un iceberg. Heureusement que j'ai une binouze à tiser le soir quand je rentre chez moi. Ce soir c'est la GULDENBERG. Une étiquette qui brille par sa simplicité. Un dessin, un plan plutôt mais j'aime assez cette banalité. Je me la sers dans une choppe à pinte et je remarque d'emblée cette blancheur. On dirait une de ces bière blanches dont les filles raffolent. Un goût simple mais puissant et légèrement amer comme j'aime et malgré les 8° annoncés je ne sens aucune agression. Douceur et légèreté pour mon palais. exactement ce dont j'avais besoin. Que me dit le web pour cette binouze ? : La Guldenberg tire son nom de l'ancienne Abbaye de Guldenberg, près de Wevelgem en Belgique, où jadis on brassait de la bière. Non filtrée, non pasteurisée, et refermentée en bouteille, la Guldenberg est le fruit d'un processus de fabrication artisanale et traditionnelle. Elle est brassée par la brasserie De Ranke, située dans les Flandres Belges, qui propose des bières artisanales de caractère et souvent fortement houblonnées. La Guldenberg laisse se répandre des senteurs de houblon fleuries et fruités avec un petit zeste citron. Présence également d'une odeur de levure, voire de pain frais. L'alcool est peu perceptible au nez, malgré le degrés relativement élevé de cette bière. En bouche, on découvre une attaque plutôt douce, ronde et portée sur des saveurs maltées. C'est bien ce que je disais : L'alcool n'est pas forcément perceptible mais l'arôme répand des senteurs particulières. Elle est vraiment agréable cette binouze. De boire ces nouvelles saveurs, ça m'a donné envie de relire le recueil du LIVRE DES ALCOOLS DE LA SÉRIE NOIRE. Un achat qui remonte à plusieurs années maintenant. mais jamais autant actuel. Une lecture du soir sans prise de tête qui remplace efficacement un programme télé bidon avant d'éteindre la lumière. Bonne nuit.

dimanche 4 décembre 2016

4 décembre - DELIRIUM TREMENS


Je me demande quelle est la première boisson alcoolisée que j'ai bu. Je pense que c'est de la bière. Ou peut être du vin qui sait ? J'ai plaisir à penser que c'est de la binouze. Je devais avoir 14 ou 15 ans la première fois. Enfin on s'en branle. Pourquoi je raconte ça ici, alors que je suis devant un Blu-ray en train de décapsuler la DELIRUIM TREMENS ? Regarder VINYL avec une binouze c'est le kif. Surtout l'épisode 7 avec Elvis. Revenons à ma 4ème bière de l'avent. Rien que la bouteille fait rêver. On découvre une opacité pour la bouteille et un éléphant rose sur l'étiquette. Bon ok ce n'est pas rassurant quand on sait ce que Delirium tremens signifie, mais hier je me suis bu une 12° et celle ci c'est 8,5°. Alors j'y vais rassuré. Et ? Je découvre un arôme fruité dans le fond de ma gorge qui me remémore la Innis Gunn Écossaise. Elle possède une mousse délicate et abondante surplombant une couleur brumeuse et claire. Je vais chercher des infos sur mon breuvage du soir et je découvre que : Brassée depuis 1989, avec l'utilisation de trois levures belges différentes, la Delirium Tremens est devenue la bière phare de la brasserie Familiale Huygue, en activité depuis plus de 350 ans ! Dans le verre, on retrouve une robe blonde dorée légèrement troublée qui se coiffe d'une mousse blanche. Le corps dégage des arômes fruités et épicés qui sont rehaussés par une pointe d'alcool. Ça colle avec ce que j'ai ressentis, je suis content. J'ai bien vu la mousse omniprésente, la couleur, l'arôme fruité. Et ça me fait penser que je dois revoir mes priorités dans l'achat de binouzes. Je ne dois plus acheter les mêmes bières tout au long de l'année merde ! Pourquoi ne pas chercher davantage de Delirium Tremens bordel ? J'en boirais moins because le prix et elles sont meilleures en plus. Je vais tenter de faire de ce constat une résolution. See you tomorrow.

samedi 3 décembre 2016

3 décembre la BUSH NOEL


La BUSH NOËL est la première vraie claque de ce calendrier de l'avent. 12° YEAH !!! J'ai vraiment eu du pif en décidant de l'ouvrir pour 21h tranquille. Son goût est puissant et épicé. Sa couleur est vraiment emblématique des fêtes de fin d'années. Son haut taux d'alcool n'est pas violent en bouche en fait. Son arôme est si agréable, qu'on ne sent pas que l'on peut se mettre une caisse facilement avec elle. Je la sirote lentement dans un verre à pied et je me dis que la seule mauvaise note de cette binouze est l'hideuse étiquette. On dirait une affiche crée sur Photoshop par un ado. Je m'empare de mon ipad et je vais faire mon traditionnel copier/colle du site saveur-bières.com : La Bush de Noël a été lancée en 1991 par la brasserie Dubuisson, la plus ancienne brasserie familiale de Wallonie (Née en 1769). Cette Bush de Noël est aujourd’hui la 2e bière de Noël la plus vendue en Belgique. Elle est produite exclusivement à partir de malt, de houblon, de sucre naturel et d’eau et doit sa coloration foncée et cuivrée à l’utilisation de malt caramel en grande quantité. Pour cette bière, le brasseur utilise un procédé brassicole traditionnel que l'on appelle "le houblonnage à cru" et qui confère à la bière un cachet tout-à-fait spécifique. Cette bière à la couleur rubis dévoile des arômes de fruits noirs et le palais marqué par le degré d'alcool ce cette bière qui titre tout de même 12°, oscille entre les fruits noirs, le malt et les épices. Ce calendrier de l'avent.... c'est Noël avant l'heure.... il résume la vie sur terre à lui tout seul. Il la justifie. Je vais finir souvent ces textes par ces mots mais je suis désolé ils sont si sincères... Vivement demain.

2 décembre BITBURGER PREMIUM BEER


Je me revois le 2 décembre en train d'observer les jus de fruits dans un rayon à Casino... quelle tristesse cette boisson pour le soir. je ne pensais qu'a rentrer chez moi et prendre la BITBURGER PREMIUM BÉER mise au frais le matin même, en les observant. C'est énorme dix minutes de marche entre son supermarché et son appart quand on a soif. Bon je rentre, je m'en empare et je décapsule. Premières impressions de cette bière Allemande : Une petite blonde de 4,8° rafraîchissante et agréable. Je vais sur internet pour en savoir plus et je note : brassée depuis 1883 avec l'eau minérale provenant des cinq puits de la brasserie. Cette dernière est située dans la ville de Bitburg, à proximité de la frontière séparant l'Allemagne de la Moselle. Cette Bitburger Premium Beer est une bière blonde qui présente dans le verre une robe traditionnelle de pils à la couleur jaune pâle assortie d'un chapeau de mousse blanc et crémeux et à l'allure imposante. Elle apporte dans le nez des arômes de malt accompagnés de senteurs plus herbacées. Le tout évoque une agréable odeur de paille. En bouche, on découvre de belles saveurs de houblons qui procure une sensation d'amertume très agréable au palais. Moi je dis... Un peu exagéré cette "saveur de houblon", cette binouze est agréable comme j'ai dis, mais elle n'est pas plus originale que la STELLA ou la GRIMM par exemple. Mais elle se boit bien la coquine. Et moi je craque toujours pour la nouveauté. Elle est douce au palais c'est vrai et au bout du compte je la bois d'une traite dans mon canapé devant mon exemplaire des Inrockuptibles de la semaine. Je regrette juste de ne pas l'avoir gardé pour la fin du repas. Celle de demain sera bue en fin de soirée je pense.

1er décembre LUPULUS HOPERA



Jour 1... Un 1er décembre que je n'oublierai pas de sitôt : La LUPULUS HOPERA de Belgique. Déjà... L'étiquette. Ce qui semble être un ours bleu dans la nuit vous observe de ses yeux noirs et perçants comme si il voulait vous dire : Alors tu l'ouvres cette bouteille ? Après quelques recherches sur le web je trouve que : Humulus Lupulus est le nom scientifique du houblon, d'où la reprise de ce nom par la Brasserie les 3 Fourquets avec sa Lupulus Hopera. Jadis, les romains croyaient que le houblon suçait la sève des arbres et l'appelèrent lupulus qui se traduit par "petit loup", ce qui contredit ma première impression, ce n'est pas un ours... Les arômes sont amers et fruités, cette bière est excellente de fraîcheur et de nouveauté. Pour reprendre une expression que j'utilise souvent en whisky j'ai envie de dire qu'elle est iodée (je déconne c'est une private joke) plus sérieusement : Le final est puissant. Et je la bois trop rapidement sans doute mais j'ai soif. Vivement demain. Merci encore 

Un calendrier de l'avent en cadeau


Les calendriers de l'avent sont une source de satisfaction et de bonheur, pour un mois de décembre ou les soucis de fin d'années affluent. Chaque matin, tu ouvres la petite porte tout simplement et la découverte évidente mais potentiellement gourmande apparaît pour le plus grand plaisir du Fab. Et béni soit ma mère pour trouver et surtout m'offrir des calendriers de l'avent qui participent à mes plaisirs gastronomiquoalcooliques. Je voudrais ici détailler chaque jour l'un des deux calendriers que ma mère m'a offert cette année et qui me font découvrir.... une binouze différente tous les matins, que je dépose au frais pour plus tard ! Rien que de l'écrire je souris...